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Candy Heddren " L'Enfer ? J'y suis allée, m'y suis perdue et même que j'en suis revenue ! " {UC}

 :: L'Histoire d'une Vie :: Le Baptême :: Baptêmes en cours
Jeu 18 Avr - 12:52

Candy Heddren




feat. Abbey Lee (Kershaw)


Race
Vampire, Sorcier ou humain ?
Si vous êtes vampire le nom de celui qui vous a transformé ?

Groupe
Dits-nous donc à qui va votre allégeance ? Non pas que l'on vous croira mais au moins nous saurons où vous prétendez, pour l'instant, vous situer. Après...

Âge
Petit oisillon ou vieux débris ? Confessez vous !

Date votre arrivée à Londres ?
Êtes-vous né dans cette ville grouillante et parfois bien puante ou venez-vous d'y déposer vos bagages ? Quel choix étrange !

Raison de votre venue d'ailleurs ?
Nul n'atterrit ici par hasard ... ou alors c'est franchement que la chance vous est inconnue ! Alors... au fait... et tant que nous y sommes : pourquoi Londres ?

Situation Conjugale
Libertin, poissard, marié, veuf ou encore indécis on veut tout savoir !

Profession
Êtes-vous un honnête travailleur ou un oisif fier de l'être ?

Pouvoir
Si vous voulez vous assurer de la disponibilité des pouvoirs et aptitudes autorisées c'est par ICI.

Armes
Mais non être armé n'est pas l'acte d'un psychopathe !
Ici pour survivre être armé peut même être un signe évident de sagesse !

Artefacts
Colifichets sans réel pouvoir ou véritable talisman façonné par des mains sorcières et millénaires les artefacts sont rares mais n'en existent pas moins ! Et vous pouvez en apprendre plus , ainsi qu'en acquérir, ICI

Signe(s) distinctif(s)
Sourd, borgne après avoir croisé un vampire trop glouton ?
Racontez-nous donc vos misères ou vos bénédictions !


IRL



Un petit nom ?
Parce qu'il y a bien quelqu'un derrière cet écran et des doigts qui tapotent sur le clavier pourquoi ne pas nous confier votre prénom ou ce pseudo que l'on vous donne sur les réseaux et le net ?

A qui devons-nous de vous accueillir ?
Google fut-il votre ami ou une âme charitable et qui sera louée vous a-t-elle traîné jusqu'en nos terres ?

Besoin d'un parrain ou d'une marraine ?
Parce qu'il n'est jamais facile de s'y retrouver dans un forum ou de faire ses premiers pas nous vous proposons de demander un autre membre pour vous accompagner. Depuis les questions que vous pourriez vous poser pour créer votre personnage jusque dans vos premiers rps ou passages au pub cb de LIB nous serons là pour vous !

Vous nous aimez à quel point ?
Comptez-vous être un membre raisonnable ou devenir l'une de ces personnes - et nous en connaissons plus d'une- qui vivent ici ? La deuxième solution nous conviendrait d'ailleurs fort bien !
En plus Hazel vit engluée ici et elle aime pas être seule !

Un mot pour la fin ?
Une dédicace ? Un mot doux ou un coup de gueule ? C'est à vous !
drop the mic







What's the fuck is wrong with you ?!



Et si vous nous parliez un peu de votre pomme ? Commencez donc par nous décrire en quelques lignes votre tempérament. Êtes-vous plutôt du genre bonne poire ou du genre tête de cochon que l'on rêve de claquer ou d'exploser contre le premier mur venu ? Aimez-vous être aimé ou, au contraire, adorez-vous vous faire des ennemis ?

Dites-nous donc votre vérité et nous saurons à quelle sauce vous nous mangerez en rp !
A moins que ce ne soit à quelle sauce nous allons vous dévorer ? Allez savoir !

Ashes to ashes, dust to dust...



Vous avez lu, ou pas d'ailleurs, le livre de Stoker ? Le manuscrit que certains portent aux nues quand d'autres, à l'inverse, rêvent de le brûler ? De vous à nous peut-être ces derniers aimeraient-ils tout autant brûler l'auteur, l'éditeur et les lecteurs ! Mais, quoiqu'il en soit, la parution de cet ouvrage n'est pas sans conséquences. Et ceux qui, déjà, savaient pour l'existence des vampires se sentent désormais plus libres de parler. Et que vous soyez d'un côté ou d'un autre... Vous ne pouvez pas demeurer indifférent à pareille rumeur !

Alors dites nous : croyez-vous aux vampires ? Et, mieux, que vous inspirent donc ces suceurs de sang ?
Somewhere over the rainbow.


Il paraît que les êtres humains, vifs ou moribonds d'ailleurs, ont tous la tête emplie de rêves et d'aspirations diverses et variées... Et, même, il paraît que cela peut parfois devenir l'ambition de toute une vie. Quitte à écourter de manière parfois drastique et dramatique l'existence ? Décidément les êtres humains sont de drôles d'énergumènes !

Quoiqu'il en soit et dans notre petit microcosme si amical pourquoi ne pas nous livrer vos rêves et vos ambitions ? Allez ! Ne soyez pas timides ! Nous voulons vraiment tout savoir !


Code par Nyan-cat sur Never-Utopia
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Mary Shelley
Messages : 30
Date d'inscription : 18/04/2019
Jeu 18 Avr - 12:53




Autopsie d'une vie




Chapitre I



New York,
Quelques semaines plus tôt,


Une chambre. De celles qui ne ressemblent à rien sinon à ses voisines. De celles qu'abritent ces hôtels pour le moins miteux dont regorgent les blocs d'immeubles de ce quartier qu'on nommerait bientôt Brooklyn. Quatre murs recouverts de l'un de ces papiers peints qui, jadis, avaient du être beaux mais qui, souillés et salis par les ans et les visiteurs, étaient devenus aussi grisâtres que ce ciel vers lequel une silhouette aussi frêle que longiligne, jeta une seconde un regard bien trop bleu. Là, assise sur une moquette qui avait du faire le festin de plus d'un rampant, elle trônait au milieu de ces monceaux de papiers. Ceux que, d'un œil comme hanté par la fièvre et de mains tremblantes d'autant d'excitation que de peur, elle parcourait à un instant pour mieux, le suivant, les froisser et les balancer au sol. Pour qu'ils rejoignent ces autres, tous ces autres, ayant déjà péri sous la colère frustrée de la sylphide blonde. Aux traits si fins de son visage, le masque de la détermination. A son doigt, cet anneau qu'elle caressa machinalement tandis que, se laissant tomber à la renverse sur son matelas de papier, elle soupirait et fermait les yeux. Des minutes qui s'étiraient encore et encore. De celles qui, plus souvent qu'elle ne l'aurait souhaité, lui échappaient. De celles qui la ramenaient, immanquablement, vers cet endroit où elle se jurait de ne jamais, au grand jamais et quoiqu'il lui en coûte, retourner. Enfin... Sauf si...

Ses paupières qui se soulevèrent, dévoilant des orbes comme hantées par les plus infernaux des spectres. Et son corps qui se redressait légèrement  jusqu'à ce que ses genoux ne viennent toucher cette poitrine dans laquelle, et dans un sourire, elle pouvait sentir son cœur battre. S'emballer alors que, sans qu'elle l'ait réellement voulu, son esprit s'envolait vers ces docks où elle le savait se trouver. Enfin... C'était bien là qu'il avait trouvé son dernier boulot, non ? Ou aurait-il mis à exécution ses menaces et réussi à se faire embaucher dans ce bar où il détestait la savoir travailler ? Une grimace qui vint froisser ses lèvres avant que, comme à chaque fois qu'elle pensait à lui, un sourire ne vienne le remplacer. Et un rire cristallin, mais comme patiné de tristesse, s'échapper de ses lèvres comme toujours si boudeuses. Se relevant, repoussant du bout de son pied nu un papier froissé, elle était allée jusqu'à ce lit à côté duquel reposaient encore ces sacs qu'ils ne prenaient plus même la peine de défaire. Telle était leur vie depuis que leur quête avait commencé. Une semaine ici, une autre là. Un jour en ce pays, le lendemain en route pour un autre. Une perpétuelle fuite en avant pour ceux qui, de toutes façons, ne possédaient plus d'autre histoire que celle qu'ils avaient, ensemble, décidé de se forger. Elle et Kiriel...

Encore en train de rêvasser ? Tu ne penses pas qu'il serait l'heure de te préparer ? Ce soir toi et moi bossons !

Cette voix qui l'extirpait de ses habituelles songeries et son regard qui volait vers la silhouette rouquine de celle que Candy accueillait d'une voix aussi contrariée que, déjà, lasse.

Ca ne t'arrive jamais de frapper aux portes avant que de les ouvrir ? Tu sais que si on les a inventées c'est justement pour éviter ce genre de choses ?
Lesquelles ? Que ta meilleure amie...
Ma seule amie serait plus juste...

Un haussement d'épaules de la part de celle qui, sans même se préoccuper des réprimandes de son amie venait la rejoindre sur ce lit sur lequel elle se jetait pour mieux embrasser de son regard mutin le capharnaüm environnant. Celui qu'elle commenta d'un rire étouffé avant que, se laissant tomber à la renverse sur ce matelas aux ressorts pour beaucoup brisés, elle ne regarde le plafond en murmurant de sa voix malicieuse

Depuis quand, ta seule amie donc, ne peut-elle venir te rendre visite pour, qui plus est et j'insiste sur la raison, quand c'est pour te rappeler que toi et elle devez presser vos petits et si mignons culs d'aller bosser ? A moins que tu aies touché un héritage, sois devenue follement riche et que tu ais omis de me le dire ?
Comme si l'argent avait le moindre intérêt ! Crois-tu vraiment que c'est pour en amasser des montagnes que Kiriel et moi bossons aussi durement ?
Si ce n'est pas le cas alors je serais plus que curieuse d'en découvrir la raison ! Qui, de nos jours, peut se permettre de bosser pour le plaisir ?

La blonde qui allait ouvrir la bouche quand, la devançant, sa parfois ingérable amie, demandait en se redressant d'un coup et furetant de ses yeux verts dans la pièce

D'ailleurs... En parlant de ce bel éphèbe ténébreux... Il n'est pas là l'Adonis râleur ?
Tu pourrais pas l'appeler par son prénom plutôt que par ce surnom débile dont tu ne cesses de l'affubler ? C'est agaçant !
Pourquoi ? Ca lui va bien moi je trouve... Ton homme est un Adonis et j'en connais plus d'une qui seraient ravies d'aller voir de plus près, et même de tâter, ses abdos... et tout le reste !

Dieu que ce genre de réflexions avaient le don d'exaspérer celle qui, peinant à le masquer, se relevait et de ses mains plus fébriles encore, s'affairait à s'habiller enfin. Sous les yeux de celle qui, parfois bornée au point que Candy ait de subites et heureusement éphémères envies de lui défoncer le crâne, ne renonçait pas à ses taquineries habituelles et aiguillonnait une fois de plus

Et puis ce n'est pas toi qui me répètes, tant que tu m'en fous la migraine, qu'il n'y a rien entre toi et l'Adonis au regard de feu ? Que... attends que je te cite proprement...

Fit mine de chercher celle qui, un doigt tapotant ses lèvres moqueuses, feignait si bien de chercher ce qu'elle balançait en sursautant et en riant sous cape

Ah oui je me souviens !

Un air digne de la meilleure des actrices et sa voix qui imitait jusqu'à la caricature celle qui en haussa les deux sourcils et roula des yeux, excédée

«  Kiriel et moi ne sommes pas ensemble . Kiriel et moi ne sommes qu'amis. Kiriel est comme mon frère. »
Très drôle, vraiment...

Maugréa celle qui, empêtrée dans ces jupons qu'elle détestait devoir porter, trouvait quand même le moyen de lever le plus impoli, mais significatif des doigts à celle qui n'en rit que plus fort encore. Se relevant à son tour Lucy courut pour mieux aider sa complice à lacer ce corset qui faisait partie de leur panoplie de serveuse un tantinet affriolante. Candy qui grognait quand, lui comprimant les côtes, le corset fut enfin lacé. Et son ami qui, voulant remettre en place les cheveux toujours trop bien désordre de son amie, fronça les sourcils. Ses doigts laiteux qui venaient effleurer à les en faire frissonner, ces cicatrices à la nuque et aux épaules de celle qui, se retournant si brusquement que la rouquine en sursauta, attrapait violemment cette main intrusive et la serrait. Plus fort que Lucy n'en aurait cru son amie capable. Si fort qu'elle en grimaça autant qu'elle en gémit. Ces questions que la femme face à elle n'osait pas énoncer mais tournoyaient trop bien dans le jade de ses iris. Celles que Candy refusaient d'affronter. D'assumer, presque. Et tenta en ces termes de minimiser

Souvenir de notre ancienne vie.

Celle dont, jamais, les amants indécis ne consentaient à parler. Celle dont ils gardaient si jalousement le secret. A vrai dire, et jusqu'à ce qu'ils rencontrent Lucy,  ni l'un ni l'autre n'avaient eu à se soucier d'entendre un jour pareille interrogation. Parce que, jusqu'à ce qu'ils arrivent en cette ville et ne croisent le chemin de la rouquine, jamais personne n'était encore parvenu à les approcher suffisamment ni suffisamment longtemps pour parvenir, ainsi, à égratigner la surface du vernis opaque de leur vie. Mais ils s'étaient attardés en cette ville où, pourtant, ils n'avaient pas trouvé la moindre réponse à leurs pourtant si nombreuses questions. Celles qui continuaient, chaque jour, de les hanter eux qui, comble d'une ironie bien amère, étaient les plus réels et tangibles des fantômes. Fantôme... Comment appeler autrement ceux qui, comme eux, étaient revenus à une vie qu'ils avaient pourtant perdue tant d'années plus tôt ?

Pourquoi vous n'en parlez jamais, de votre ancienne vie, d'ailleurs ? C'est comme si, Adonis et toi, vous cherchiez à cacher le plus honteux des secrets ? C'est quoi votre histoire ?
Crois-moi, tu n'as pas la moindre envie de le savoir...

Avait répondu, sincère, celle qui grommelait tandis qu'elle tentait de discipliner ses longs cheveux blonds. Avait-elle toujours été blonde d'ailleurs ? Ce corps qui était désormais le sien et qui, obstinément, semblait refuser de vieillir était-il réellement le sien ? Ce visage dont elle apercevait le reflet presque déformé dans la le miroir de sa coiffeuse délabrée avait-il été le sien... avant ? Sa colère qui revenait, gagnait du terrain au point de s'infiltrer dans chacune des fibres de son corps et ce poing qu'elle ne serra que pour mieux l'envoyer se fracasser contre la surface miroitante face à elle. Et le sang qui se mettait à couler, aiguisant les appétits morbides de celle qui grimaçait en reculant tandis qu'elle soupirait d'une voix rendue tremblante par la faim

Putain Candy ! Heureusement que j'ai déjà dîné sinon je te jure que tu ferais un délicieux en-cas...
Tu ne l'approches pas !

Avait tonné cette voix vers laquelle Lucy se retournait, la plus malicieuse des étincelles accrochée à son regard sombre. Une langue qu'elle passait volontairement et avec outrance sur ses lèvres pulpeuses tandis que, aguicheuse et joueuse, elle venait à pas lent jusqu'à celui qui venait de faire son apparition. Comme toujours au plus opportun des moments. Comme toujours avec le plus sombre des airs accroché à son visage d'Adonis. Celui que Lucy salua ainsi

Kiriel ! Mais quel plaisir de te voir te joindre à nous ! Tu as un sixième sens où ne nous aurais-tu pas plutôt écouté, planqué derrière la porte ?
Je me demande à quoi bon en mettre une vu que personne ne semble prendre la pleine d'y frapper avant que d'entrer dans ma chambre ! Bordel !

Ronchonna encore celle qui, soupirant sur ces mèches qui ne cessaient de retomber et de venir dévorer son visage, grommelait encore quand, sans encore lui avoir adressé le moindre mot, Kiriel venait à elle et, d'autorité, s'emparait de cette main blessée et l'examinait. Une plaie superficielle, heureusement. Mais une plaie qui lui déplaisait et que, d'un effleurement léger, il cautérisa. Satisfait, ce fut à sa patiente si régulière, qu'il adressa l'un de ses si rares sourires. Ceux que, de toute manière, n'étaient jamais que pour elle. Elle à qui il disait, rectifiant d'une voix aussi douce qu'impérieuse

Notre chambre.
Notre chambre, oui...

Répondit en affichant désormais le plus radieux des sourires elle aussi, celle que Lucy regarda, canines dehors et nez retroussé. Feignant l'agacement elle avait maugréé

Oh pitié ! Evitez de vous envoyer en l'air tant que je suis présente ! Mes hormones de vampire ne le supporteraient pas ! Les pauvres n'ont pas mérité pareil supplice !
Rien ne te retient tu sais Lucy ?
Que tu es vilain l'Adonis ! Moi qui nous pensait amis tous les trois !
Non, rectification : Candy te considère comme son amie pour moi tu n'es jamais qu'un encombrant parasite qui nous colle un peu trop !
De la part de celui qui n'assume ni de s'attacher vraiment ni de laisser partir celle qu'il nomme honteusement et hypocritement sa complice, pas même pardon, mais je me marre ! Franchement même !
Non mais tu sais que tu m'impressionnes là ? Sincèrement je ne te pensais pas capable de formuler une aussi longue phrase ! Tu t'es acheté un dictionnaire récemment ?
Non mais, toi en revanche, prendre quelques cours de politesse et de savoir vivre ne devrait pas te faire de mal !
Et c'est une pute qui va mes les apprendre les bonnes manière, sans doutes ?! Vas te faire foutre !
Mais avec plaisir mon grand ! Tenté peut-être ou monsieur s'estime-t-il trop bien pour une fille de joie telle que moi ?

Le regard de l'intéressé qui virait à l'orage tandis que, de manière presque instinctive, il reculait jusqu'à venir à la hauteur de celle qui, rompue à ces échanges houleux entre les deux seuls être à compter dans sa vie, observait le tout d'un œil rieur. Lorsque Kiriel saisit sa main comme pour mieux la rassurer, Candy ne dit rien se contentant de nouer plus fermement encore ses doigts à ceux de celui qui, visiblement, n'en avait pas encore fini.

Parce que le tas de chairs putrides que tu es parvient encore à se dégoter des pigeons pour clients ? Désolé mais même abandonnés sur une île déserte je choisirais l'abstinence plutôt que de te toucher toi !
Et pourquoi tu n'irais pas sur ton île déserte pendant que, moi, je prendrais soin de Candy ?
Ne t'approches jamais de ma femme compris ?! Et évites de baver dessus aussi pendant que tu y es !
Ta femme ? Et depuis quand tiens ? Je vous croyais simplement amis ?

Sa femme ? A cette phrase née de l'impulsivité légendaire de son compagnon, Candy avait blêmi avant que de virer au rouge pivoine tandis que, les joues plus gonflées que celles d'un hamster et les yeux si écarquillés qu'ils semblaient être sur le point de tomber, elle s'était retournée en silence vers celui qui, comme à chaque fois qu'il était gêné, passait une main à sa nuque et allait bredouiller quelque chose quand, dans un même élan, tous les trois se raidirent. Les sens subitement en alerte et les muscles bandés à leur en faire mal. Dans la rue, la clameur de ces badauds qui pour les uns rentraient chez eux et, pour les autres, s'en allaient se perdre dans les plaisirs nocturnes. Et, au milieu, silencieuse mais perceptible pour ceux qui partageaient la moins humaine des natures, s'étaient regardés en silence. Jusqu'à ce que Kiriel, comme presque toujours le plus prompt à réagir, ne jette d'une voix feutrée

On dégage ! Maintenant !

Candy, qui acquiesçant d'un léger mouvement de tête, jetait le plus désabusé des regards sur ces maigres affaires qu'une fois de plus Kiriel et elle laisseraient derrière elle. Puis, ce fut sur Lucy qu'elle releva les yeux et vers qui, pour le plus grand déplaisir de son amant, elle tendit une main.

Viens avec nous !
On ne va pas s'encombrer d'un tel boulet ! Candy ! On n'a pas besoin d'elle !

Loin de s'énerver, la blonde s'était tourné vers son compagnon et, dans un sourire tendre mais avec la plus ferme des voix avait répliqué

Non, c'est peut-être vrai.Peut-être n'avons-nous pas besoin d'elle. Mais, elle, a besoin de nous.

L'homme qui, ne comprenant pas, soulevait un sourcil avant que de reporter lui aussi son regard vers celle qui, contrairement à d'habitude, ne parlait plus. Blanche comme un linge, peinant à dissimuler ces frissons qui la faisaient trembler plus qu'une feuille, Lucy avait peur. Elle, la vampire si fière de sa nouvelle nature tremblait devant ce danger qui les menaçait tous et dont, seule, elle savait ne pas pouvoir se sauver. Parce que son dernier repas était bien trop maigre, ses forces trop minces, pour parvenir à échapper à ces poursuivants dont tous ignoraient le nom mais connaissaient si bien la nature. Partout, dans chaque pays ou presque, des groupuscules se formaient. Des hommes et des femmes qui, ayant eu vent de l'existence des plus surnaturelles des créatures, avaient comme fait le serment de tous les annihiler. Les vampires étaient leur cible mais, quand l'existence des sorciers serait à son tour connue, alors eux aussi deviendraient gibier. Quant à ceux qui se regardaient maintenant en silence... Eux qui n'étaient rien de cela et en même temps tout cela... Un sourire qui naquit en même temps à leurs lèvres. Eux n'avaient depuis longtemps plus peur. Parce que, depuis leur éveil, ils avaient su et même accepté que leur vie ne serait jamais que la plus interminable des fuites. Tant qu'ils n'auraient pas rempli leur part de marché et racheté leurs âmes alors, oui, eux aussi seraient des cibles potentielles. De celles que nul ne soupçonnait encore mais qui, si elles venaient à être découvertes un jour, pourraient bien voir se dresser contre elles plus d'un camps.

Tu es sûre de toi ?

Avait demandé dans un soupir las celui qui savait déjà ce combat perdu d'avance. Oh oui sa compagne était certaine ! Et, bien qu'il s'en serait volontiers frappé pour cette faiblesse que seule Candy savait éveiller en lui, lui savait qu'il consentirait à ce qu'il persistait pourtant à voir comme un dangereux caprice. Embarquer Lucy avec eux était un risque réel. Fuir à deux n'est déjà pas chose aisée. Eux, y parvenaient parce qu'ils se connaissaient, se comprenaient et partageaient ce que nul autre ne pourraient jamais comprendre. Eux, y parvenaient aussi et surtout, et bien qu'ils s'en défendent encore trop bien l'un comme l'autre, ils s'aimaient. Des bruits de pas qui, cette fois, semblaient se rapprocher, claquer sur les pavés tout comme à leurs tympans. Le temps leur était compté maintenant.

On y va !

Puis, alors que Lucy semblait hésiter sur le fait que cette phrase la concerne elle aussi, l'homme lui avait jeté un regard presque détendu et l'avait prévenue

Pas de retour possible... Si tu franchis cette porte avec nous alors, quoiqu'il arrive, nous serons tous les trois liés à jamais... Tu en as conscience ?

Candy qui avait regardé pour mieux lui sourire celle qui se devait de faire un choix. Et vite si possible ! Elle avait ce choix qui leur avait toujours été refusé à Kiriel et à elle. Eux, n'avaient pas eu le choix... Lucy pouvait, elle, tenter sa chance ici et seule ou les suivre dans ce qui était, elle le découvrirait bientôt, la plus infernale des cavales. Si, aujourd'hui, c'était une issue heureuse que les deux amants lui proposaient, demain peut-être, Lucy regretterait-elle amèrement ce choix que, pourtant, elle fit quand, muette, elle s'élança à la suite de ceux qui, déjà fonçaient dans la nuit noire.


~***~


Dans les rues de New York,
quelques instants plus tard,


Attrapez les ! Et, surtout, n'oubliez pas qu'on les veut indemnes ! Tous !

Les sourcils de Candy, qui à l'image de ceux de son compagnon, se fronçaient. Quelque chose n'allait pas... Depuis qu'ils avaient quitté, en toute hâte, leur chambre d'hôtel leurs poursuivants et eux s'adonnaient au plus interminable, et épuisant, des jeux de chat et de souris. Eux, sans même avoir eu le temps de prendre la moindre arme, couraient à en perdre haleine dans ce dédale de rues américaines et tentaient, tant bien que mal, de semer ces poursuivants qui avaient pour eux la connaissance du terrain, la supériorité numérique et ces armes qui, pourtant, ne sifflaient aucune de ces balles mortelles qui eurent pu aisément mettre un terme à cette cavalcade endiablée. Mais, non... Alors qu'elle le craignait tant, nulle balle n'avait sifflé à ses tympans et, alors qu'ils se perdaient encore une fois dans un nouveau cul de sac, la jeune blonde ne put s'empêcher de jeter un œil par dessus son épaule. Décision qu'elle regretta immédiatement et qui, sans qu'elle le réalisa vraiment, la fit se stopper. Provoquant, par la même, l'arrêt de ses deux complices. Lucy qui, à bout de souffle malgré ses surnaturelles aptitudes, en profitait pour s'adosser contre ce mur dont la moiteur tiède rafraîchit son corps comme en fusion. A ses côtés, grognant tel un fauve, Kiriel s'arrêtait lui aussi, se retournant brusquement vers celle qu'il allait engueuler quand il la vit plus blême que cette mort dont l'un comme l'autre étaient revenus. Mais au moment même où il allait prendre la plus tonitruante des paroles, il suivit la direction indiquée par ce doigt que levait, tremblante, sa protégée. Et il comprit lui aussi...

Là, à quelques centaines de mètres à peine d'eux et noyé au milieu de toutes ces silhouettes anonymes qui ne leur voulaient que le pire, il le vit lui aussi. Cet homme à la chevelure si blonde qu'elle en paraissait dorée et qui, son habituel et carnassier sourire accroché à ses lèvres trop minces, les observait en silence. Jeremiah Nermirowky... Cet homme qui effrayait tant Candy qu'elle se sentait comme tétanisée dès que, comme le plus malheureusement tangible des cauchemars, il revenait s'inviter dans leurs vies à Kiriel et elle. Pourtant, quand ils étaient revenus de ce monde dont l'on ne revient pourtant jamais, l'homme avait été le premier à leurs chevets. Lui, ce médecin aux allures impeccables et qui avaient trop bien su, de ses mots mielleux et en réalité fielleux, endormir la méfiance de ceux qui, depuis, ne cessaient de se maudire d'avoir laissé leur confiance à la pire des adresses ! C'était cet homme qui, alors qu'ils se sentaient perdus et peinaient à réaliser ce qui leur arrivait, leur avait offert sa protection et son aide. Celles qu'ils avaient payées bien trop cher ! Alors qu'il voyait les jambes de sa partenaire se mettre à flageoler et menacer de la trahir, Kiriel s'était précipité et, s'interposant entre elle et son bourreau, l'avait contrainte à se concentrer sur lui et rien que lui.

Il ne peut rien contre toi ! Il ne peut pas t'atteindre ! Je ne le permettrais pas Candy ! Regardes moi !

Terrifiée, incapable d'articuler le moindre mot, la blonde ne s'en était pas moins exécutée, venant plonger son regard embué de larmes encore retenues dans cet autre où les éclairs de fureur luisaient de tous leurs feux. Ce ne fut que quand il perdit l'une de ces précieuses secondes qui ne leur étaient que trop comptées à caresser sa joue et à baiser furtivement ses lèvres que la jeune femme parvint à s'extirper de l'horreur de ces souvenirs que Kiriel ne pouvaient que trop bien imaginer lui aussi. Lui qui, comme celle qu'il serrait dans ses bras, avait enduré les tortures et les folles expériences de celui vers qui, il se retournait maintenant. Fuir ? Ils ne l'avaient déjà que trop fait, non ? Et puisque Nemirowsky semblait décidé à l'affronter alors qu'il en soit ainsi ! Comprenant ce que s'apprêtait à faire son amant, Candy avait tenté de se libérer de l'étreinte vampirique et si forte de celle qui, bien que ne comprenant rien à ce qui se tramait, comprenait la nécessité de retenir celle que Kiriel venait de lui confier. Celui là même qui murmurait

Emmènes la ! Partez ! Je vous rejoindrais au port !
Non ! Je ne pars pas sans toi ! Jamais ! Pas question !

Hurlait maintenant à plein poumons celle qui, ruant de plus belle entre les bras qui la retenaient, regardait fixement celui qui, de son côté, évitait sciemment de se retourner. Parce qu'il savait que, s'il la voyait, alors il renoncerait et consentirait à la suivre. Et que, une fois de plus, ils s'en iraient se perdre dans une fuite qui ne les avancerait en rien. Combien de fois, déjà, avaient-ils fui ? Avec, chevillé à leurs cœurs, ces espoirs qui n'avaient jamais été que déceptions ? Combien de fois avait-il promis à celle qui ne demandait pourtant jamais rien, que bientôt cela cesserait. Et que, enfin, Candy pourrait réaliser son rêve de si simplement vivre cette vie dont elle lui parlait toujours la douceur aux lèvres et l'envie de croire noyée dans ses iris. Tout ce que sa compagne désirait c'était de trouver un endroit où, enfin et ensemble, ils pourraient commencer à vivre et non à survivre. Elle rêvait... De toutes ces choses qui l'avaient toujours fait rire, lui qui était si terre à terre et lucide qu'il en devenait vite pessimiste. Elle voulait une maison. Avec un jardin où des flopées de chiens pourraient venir s'ébattre joyeusement au milieu de ces enfants qu'elle désirait tant qu'il lui fasse bien qu'elle ait eu la pudeur timide de ne pas lui en parler. Parce que, aussi perdue dans ses rêves soit-elle, Candy savait que rien ne serait jamais possible tant qu'ils ne se seraient pas affranchis de leur dette infernale. Celle qui, il le réalisait juste maintenant, était aussi la raison pour laquelle, lui, avait toujours refusé de lui dire ces trois petits mots qu'il pensait pourtant si fort et que Candy, elle, désespérait de jamais entendre de sa bouche. Elle qui n'avait jamais rien dit quand il revenait drapé dans un parfum qui n'était pas le sien et le corps épuisé par ces étreintes qu'il avait partagées avec une autre. Elle l'avait laissé libre... Libre de tenter de la fuir avec toutes ces autres qui ne comptaient jamais tant elles n'étaient pas elle. Libre de la tromper pour mieux éviter de reconnaître qu'il l'aimait. La liberté... C'était ce que, là et ce soir-ci, Kiriel entendait lui offrir à son tour.

Fous le camps Candy c'est un ordre !
Rien à foutre ! Je n'obéis à aucun ordre !
Fous le camps ! Je te rejoins au port, promis !
Menteur ! Tu ne viendras pas ! Menteur !

S'était époumonée entre deux sanglots celle qui lui brisait le cœur en pleurant. Un instant, un seul, la détermination du damné qui manqua de vaciller avant que son regard ne revienne à celui qui, de son côté, retenait aussi ses hommes. Comme si, lui aussi, attendait cet affrontement. Lucy qui, dans un sursaut de surprise, entendit raisonner à son esprit la voix de celui qui réitérait ses injonctions

Emmènes la ! Maintenant ! Et quoiqu'il arrive, ne la laisse pas se retourner... Ni t'échapper ! Rends-toi au port et vas voir Stanley, il aura des papiers et des billets pour elle... Et... prends le mien. Candy a raison, je ne pense pas pouvoir vous rejoindre...

Lucy, silencieuse, avait blêmi mais s'était abstenue de toute réplique. Puis, murmurant des excuses que la blonde n'entendrait pas, elle l'avait hypnotisée et forcée à la suivre. Laissant derrière elles cet homme qui, le cœur serré et lourd mais soulagé de les imaginer en route vers la liberté, s'adressait à celui qui ne devait qu'en sourire plus encore.

C'est entre toi et moi Jeremiah ! Rien que nous deux !

Alors que l'intéressé laissait son regard voler vers celles qui disparaissaient à la ligne de son horizon, il avait murmuré en riant

Penses-tu vraiment l'avoir sauvée ? Penses-tu que ton sacrifice idiot la protégera longtemps ? Candy me reviendra ! Bien plus vite que tu ne le penses d'ailleurs !

Le rire de l'homme qui hérissa celui qui n'en était que plus déterminé à le faire taire. Non ! Jamais sa compagne ne retomberait entre ses mains perverses ! Bientôt Lucy et elle atteindraient le port et s'embarqueraient sur ce bâtiment qui les mèneraient vers l'Europe. Là où elles seraient définitivement hors d'atteinte de celui qui, pourtant et ce jour là, eut le dernier des mots quand, après s'être esclaffé il murmura, pernicieux

Candy reviendra toute seule me voir... Parce qu'aussi loin que tu puisses l'avoir envoyée... Jamais elle ne t'abandonnera ! Elle reviendra. Elle me reviendra ! Pour toi ! Tu pensais la sauver Kiriel ? Tu n'as jamais fait que la condamner plus encore !

Il avait raison et Kiriel le réalisait. Un peu tard... Bien trop tard même...


~***~


à suivre ...






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Mary Shelley
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Jeu 18 Avr - 12:53




Autopsie d'une vie




Chapitre II


Hoc inmaturo interitu ipse quoque sui pertaesus excessit e vita aetatis nono anno atque vicensimo cum quadriennio imperasset. natus apud Tuscos in Massa Veternensi, patre Constantio Constantini fratre imperatoris, matreque Galla sorore Rufini et Cerealis, quos trabeae consulares nobilitarunt et praefecturae.

Constituendi autem sunt qui sint in amicitia fines et quasi termini diligendi. De quibus tres video sententias ferri, quarum nullam probo, unam, ut eodem modo erga amicum adfecti simus, quo erga nosmet ipsos, alteram, ut nostra in amicos benevolentia illorum erga nos benevolentiae pariter aequaliterque respondeat, tertiam, ut, quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.




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Mary Shelley
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Jeu 18 Avr - 12:53




Autopsie d'une vie




Chapitre III


Hoc inmaturo interitu ipse quoque sui pertaesus excessit e vita aetatis nono anno atque vicensimo cum quadriennio imperasset. natus apud Tuscos in Massa Veternensi, patre Constantio Constantini fratre imperatoris, matreque Galla sorore Rufini et Cerealis, quos trabeae consulares nobilitarunt et praefecturae.

Constituendi autem sunt qui sint in amicitia fines et quasi termini diligendi. De quibus tres video sententias ferri, quarum nullam probo, unam, ut eodem modo erga amicum adfecti simus, quo erga nosmet ipsos, alteram, ut nostra in amicos benevolentia illorum erga nos benevolentiae pariter aequaliterque respondeat, tertiam, ut, quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.



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Mary Shelley
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Oui, je sais ! J'ai promis de faire court mais je me connais alors hein, je prévois, anticipe et promis, juré et surtout pas craché car je suis propre moi, je ferais tout tenir dans ces quelques postes Candy Heddren " L'Enfer ? J'y suis allée, m'y suis perdue et même que j'en suis revenue ! " {UC} 3601769626

Here I comeeeee ! Candy Heddren " L'Enfer ? J'y suis allée, m'y suis perdue et même que j'en suis revenue ! " {UC} 3011226393
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