Groupe Curtis n'a pas de haine pour les vampires et ne souhaite ni leur extermination ni leur contrôle. De ces êtres, il n'a pour example que sa grande soeur, Ethel, qu'il aime avec la plus profonde dévotion et chez qui il ne peut pas deviner la moindre malice. S'il n'affiche pas ouvertement son soutien, surtout pour continuer à préserver le secret et protéger sa soeur, sa loyauté à toute épreuve et son naïf soutien pour les vampires de toute nature font de lui un représentant de la Camarilla, un humain allié qui pourrait bien regretter un jour son allégeance...
Âge 28 ans
Date de votre arrivée à Londres ? Curtis et sa soeur sont arrivés à Londres il y a deux ans, alors que Curtis avait vingt-six ans.
Raison de votre venue d'ailleurs ? Curtis et Ethel ont fui leur passé et leur village dans l'espoir d'oublier les horreurs qui s'y sont déroulées et de pouvoir commencer une nouvelle vie. C'était aussi une nécessité pour eux, car Ethel ne vieillissait plus et qu'ils ne pouvaient pas risquer de faire naître la suspicion chez leurs voisins. Il est parfois difficile de joindre les deux bouts, mais Curtis ne regrette en rien leur décision commune. Il est heureux avec sa soeur et c'est tout ce qui compte.
Londres avait l'avantage d'être une assez grande ville pour qu'ils puissent se fondre dans la masse grouillante de ses habitants et mener une existence banale, loin d'être remarquable. Tout ce qu'il leur fallait pour vivre en paix, à l'abri des rumeurs et des regards indiscrets. Situation Conjugale Curtis est un célibataire endurci. Pas nécessairement par choix ni par désir, mais entre son travail acharné lorsqu'il vivait dans son ancien village et son existence tournant actuellement exclusivement autour de sa soeur, difficile pour lui de songer à ouvrir son coeur à qui que ce soit. L'amour, il connaît vaguement le concept, mais il ne l'a jamais expérimenté par lui-même. Un jour, peut-être... Enfin, s'il s'autorise une relation aussi intense en-dehors de celle qu'il partage avec sa soeur, évidemment.
Profession Curtis était autrefois un apprenti boucher, travaillant au service de son père. Lorsqu'il a quitté son village et rejoint Londres, il a totalement changé de voie et a adopté le premier job qui s'est présenté à lui, celui de Crieur de presse. Un travail qui, même s'il ne rapporte pas une fortune, lui permet de vivre décemment et de ne pas être coincé derrière un bureau pendant la majorité de ses journées...
Pouvoir Aucun
Armes Son doux sourire et sa patience à toute épreuve.
Artefacts Aucun
Signe(s) distinctif(s) Son corps est recouvert de cicatrices et de marques de coups, souvenirs laissés par son défunt père durant son enfance. Il dispose d'une certaine endurance, qui compense sa faible vitesse de course.
IRL
Un petit nom ? Peluche
A qui devons-nous de vous accueillir ? Je suis une staffienne
Besoin d'un parrain ou d'une marraine ? Nope, je pense que ça ira xD.
Vous nous aimez à quel point ? Je nous aime, je nous adore, je nous voue un culte
Un mot pour la fin ? Je vais enfin réussir à finir cette fiche, depuis le temps x). drop the mic
What's the fuck is wrong with you ?!
Curtis est un être d'une grande bonté et d'une pareille sensibilité. Ses émotions à fleur de peau, ses lèvres toujours, ou presque, étirées en un doux sourire, c'est une personne qu'il est facile d'aborder et, malheureusement, à manipuler. En dépit des horreurs qu'il a pu subir dans son enfance et de ce à quoi il a assisté au cours de sa vie, Curtis est d'une profonde naïveté, l'innocence d'un petit frère qui n'a jamais réussi à s'extirper de l'ombre de sa grande soeur, qui a toujours compté sur elle pour discerner le bien du mal et pour savoir quoi faire.
Ce serait pourtant une erreur que de le sous-estimer. Dans les situations les plus critiques, en particulier pour protéger sa soeur, Curtis sait faire preuve d'un certain sang-froid et d'un esprit logique, qui absorbent tout doute ou toute crainte et font de lui LA personne sur qui l'on peut s'appuyer, celui qui pourra voir au-delà de l'urgence de la situation et trouver la solution la plus efficiente au problème posé. Cela est dû à sa détermination sans failles, celle de préserver ce qui lui reste de famille et de pouvoir mener une vie apaisée auprès d'Ethel, en dépit de tout.
Il ne manque ni d'énergie ni de motivation. Qu'importe son état de santé ou ce qu'il a pu faire la veille, Curtis sera toujours prêt au pied levé pour accomplir son travail, avec enthousiasme et dynamisme. Son job est peut-être modeste, mais c'est son emploi et Curtis en est fier. Plus que celui qu'il occupait auparavant, son poste d'apprenti boucher auprès de son père qui le battait et l'humiliait sans vergogne. La bonne nature de Curtis était en contradiction totale avec ce qu'il devait faire dans sa profession. Maintenant, il se contente de s'époumonner pour informer les citoyens et distribue le journal, par temps pluvieux, neigeux ou par tempête.
Curtis est un être simple, aux aspirations qui le sont tout autant. Il ne rêve ni de gloire ni de fortune et trouve du plaisir dans les plus petits instants de bonheur de son existence. Rien ne le comble plus que de pouvoir passer du temps avec sa soeur et converser avec elle de tout et de rien. Il ne pourrait pas imaginer sa vie sans elle. Cet amour qu'il éprouve pour elle a dévié depuis longtemps vers une dépendance affective, qui l'empêche d'avancer et d'évoluer.
Toute sa vie tourne autour de sa soeur. Ce pourquoi il est aussi seul, malgré sa nature qui le pousserait plutôt à aller vers les autres et à nouer des amitiés. Depuis sa transformation et ce jour fatidique où il l'a dépassé en âge physique, il a endossé le rôle de Grand frère comme il le peut, sacrifiant de son temps et de son énergie pour la préserver, prêt à toute heure à lui offrir son sang pour qu'elle puisse se restaurer.
Elle est sa vie, son univers... et, même s'il ne le réalise pas, sa prison humaine.
A moins que ce ne soit à quelle sauce nous allons vous dévorer ? Allez savoir !
Ashes to ashes, dust to dust...
Ce que le bouquin de Bram Stoker lui inspire ? De la peur, principalement. Non pas des vampires, Curtis ayant pris l'habitude de servir de garde-manger pour sa soeur aînée, mais de l'idée qu'elle puisse être découverte et être brûlée, pendue sur la place publique ou que sait-il encore.
Il l'aime du plus profond de son coeur et l'idée de la perdre le terrifie. Il ne comprend pas les intentions de l'auteur qui a publié ce livre et souhaiterait pouvoir en brûler chaque copie pour qu'il n'en reste plus trace. Mais il est déjà trop tard et Curtis ne peut qu'espérer. Espérer que les gens ne considèrent cela que comme pure fiction. Qu'ils ne devinent pas que les mots dissimulent une vérité implacable.
Des vampires autres que sa soeur, Curtis ignore tout. Mais il n'est pas plus effrayé par eux qu'il ne l'est par sa soeur. Sa naïveté le pousse à croire que chaque être est capable du meilleur et à n'envisager le pire d'autrui qu'en de très rares circonstances. A dire vrai, jusqu'à la parution de ce livre, il pensait qu'Ethel était la seule à vivre cette terrible malédiction. Il aimerait qu'elle puisse trouver des alliés, des gens sur qui s'appuyer, qui la tireraient de la solitude inéluctable vers laquelle elle se dirige au fil du temps...
Somewhere over the rainbow.
La vie que Curtis et sa soeur mènent est simple, mais elle lui convient. Il ramène de quoi vivre dans leur petit refuge, elle en fait de même et ensemble, ils sont heureux et n'ont besoin de rien ni de personne d'autre.
Tout ce que Curtis peut espérer, c'est que ce doux bonheur continue et qu'il ne prenne jamais fin. Que le secret demeure et qu'on les laisse en paix, sa soeur et lui.
Il est toutefois prêt à ouvrir leur univers fermé à des êtres comme Ethel, des vampires qui sauraient la guider et l'aider à trouver un sens à sa nouvelle existence. S'il ne peut pas nier qu'il est un peu effrayé par l'idée qu'une telle rencontre éloigne sa soeur de lui ou la pousse à le délaisser, il pense avant tout à son bonheur et lui souhaite de trouver des alliés qui peuvent pleinement comprendre les tourments qu'elle traverse...
Au commencement, il y avait une petite famille. Les Miller. Bouchers de père en fils, depuis des générations et des générations. Les mains dans le sang et dans les tripes, ce n'était pas très glamour, mais cela permettait de gagner sa croûte honnêtement. Que demander de plus ?
Curtis n'avait jamais été particulièrement friand du business familial, mais il avait appris à s'en accommoder, à accepter ce qui paraissait être inévitable. C'était une vie qu'il aurait accepté de mener, si les circonstances étaient différentes. Si son corps n'était pas aussi marqué par la violence de son père, tout autant que son coeur et son âme. Mr Miller n'était pas un tendre et il avait pour horreur les gens "sensibles" ou "faibles", selon ses propres termes. Ce à quoi correspondait tout à fait Curtis à ses yeux.
Son fils, celui qui devrait reprendre la boutique familiale et perpétuer leur modeste renom au sein de leur village, n'était qu'une fillette, tournant presque de l'oeil dès lors qu'il devait manier le couteau. Pitoyable. Pathétique. Même sa soeur était plus solide que lui, ce que Mr Miller s'amusait à lui répéter régulièrement, comme s'il s'agissait de la pire insulte proférée en ce monde.
Curtis n'avait jamais rien eu d'autre que le plus profond respect pour sa grande soeur. Ethel, en dépit de sa petite stature et de ses traits délicats, avait toujours su se faire entendre, à sa manière. Elle savait manier le verbe comme personne et était une excellente vendeuse, sous la houlette de sa mère, heureusement plus tendre que son mari. Il ne doutait pas une seule seconde qu'elle était plus forte, plus solide, meilleure que lui dans tous les domaines possibles et imaginables, ce pourquoi elle était son modèle.
Curtis n'était rien de tout cela. Il avait le coeur sensible, doux, délicat. Il préférait prendre soin des animaux que de les tuer, se répugnait à l'idée de faire du mal à une quelconque bête ou à qui que ce soit et attendait avec impatience chaque jour que son travail s'achève. Il préférait les bancs de l'école à la boucherie, mais son père ne lui avait guère laissé le choix en la matière. Juste assez éduqué pour lire, écrire et compter, mais rien de plus. Pour Curtis qui était avide de savoir, ça avait toujours été un déchirement que de quitter sa classe et de renoncer à l'éducation qu'il aurait pu avoir. Et tout ça pour quoi ?
Malgré tout, Curtis n'aurait jamais songé à se rebeller. A se défendre contre les coups de son père. A envisager de partir. Parce que sa soeur était là, à ses côtés, et qu'il ne pouvait pas imaginer vivre sa vie sans elle. Parce qu'il était prêt à tout endurer pour son bonheur, pour la joie de partager son quotidien jour après jour. Oui, il était prêt à tout. Ce qu'il allait avoir la "chance" de prouver, alors qu'il allait sur ses vingt ans...
Chapitre II
Curtis n'avait jamais oublié ce jour horrible. Ce jour qui avait marqué le début de sa nouvelle vie, pour le meilleur et pour le pire. Il avait dû s'absenter plusieurs jours, pour régler une commande. A son retour, il était tombé sur une scène ignoble. Indescriptible.
Il n'oublierait jamais la peur dans les yeux de sa soeur. Le liquide carmin qui coulait le long de ses lèvres. Le massacre à ses pieds. Son père. Sa mère. Le fiancé d'Ethel. Morts. Vidés de leur sang. Curtis avait cru devenir fou. Sa soeur répétait encore et encore qu'elle n'avait pas voulu ça. Qu'elle n'avait pas su s'arrêter. La réalité s'était peu à peu dessinée, un tableau affreux, duquel tous deux ne pouvaient pas détourner le regard.
Pour la première fois de sa vie, Curtis avait pris les devants. Il avait été là pour sa soeur, comme elle l'avait toujours été pour lui depuis toutes ces années. Il avait peint une autre scène de crime, tranché là où les marques de dents d'Ethel pouvaient être visibles, créant une série de meurtres sordides, terribles, une série à laquelle sa soeur et lui-même auraient échappé de peu. Et le mensonge s'était mis en place.
Tous dans le village crurent à l'oeuvre d'un tueur en série, un monstre qui rôderait dans les rues de leur petite cité et qui était prêt à frapper à tout moment. Qui pouvait soupçonner la frêle Ethel d'un pareil massacre ? Le sensible Curtis d'avoir dissimulé le crime ? C'était tout bonnement inconcevable. Impensable. Tous craignaient un autre meurtre, mais le village retrouva la paix, comme si de rien n'était. Comme si le pire n'était pas arrivé.
Pour Curtis et Ethel, ce fut le commencement d'une nouvelle existence. L'apprivoisement de la condition de la jeune femme. Un nouveau métier pour Curtis et elle, l'un comme l'autre ne pouvant plus supporter l'idée de travailler en boucherie. Ethel jouait les couturières et Curtis travaillait pour la maison de presse locale, des métiers qu'il conserverait lorsqu'ils déménageraient à Londres, quelques années plus tard.
Ethel n'avait jamais su expliquer concrètement à Curtis ce qui s'était passé. Peut-être était-ce dû au choc, peut-être tentait-elle de le préserver du pire, mais toujours était-il que les faits étaient là : Ethel n'était plus humaine. Elle était vampire. Une vampire assoiffée de sang. Curtis n'avait pas hésité un instant à lui tendre la main, à s'offrir à elle pour satisfaire ses besoins. Elle était sa soeur et il l'aimait plus que tout au monde, quoi qu'il puisse advenir.
CHAPITRE III
Les années s'écoulaient et Ethel ne vieillissait pas. Pas une ride, pas une trace d'âge, rien. Elle demeurait la même, figée dans le temps, peut-être pour l'éternité. Tous deux savaient qu'ils ne pouvaient pas rester dans leur village plus longtemps. Que les soupçons allaient commencer à naître. Que leur tranquillité serait mise à mal et leur quotidien violemment interrompu. Alors, ils étaient partis, laissant derrière eux le massacre, la douleur, la peur, les mensonges. Une nouvelle vie. Et enfin, le bonheur.
L'année de leur départ avait été une année particulièrement symbolique. Cette année-là, Curtis fêtait ses vingt-six ans. L'âge de sa grande soeur, lorsque tout avait commencé, lorsque son humanité l'avait quittée. Ce jour-là, elle s'était contentée de sourire, de prendre part à leur modeste petite fête. Mais Curtis n'était pas idiot. Il avait lu la peur dans ses yeux. La tristesse. Cette angoisse de voir son petit frère devenir son aîné. Cette peur qu'il partageait, mais à laquelle il ne s'autorisait pas à penser. Parce qu'il devait être fort. Parce qu'Ethel avait besoin de lui.
Ils s'étaient établis à Londres, loin de leur petit village. Un appartement un peu miteux, un job de crieur de presse qui lui plaisait et le laissait suffisamment libre pour pouvoir prendre soin de sa soeur dès que nécessaire, un train-train quotidien dans lequel tous deux s'installèrent confortablement, tout en sachant que cela ne pourrait pas durer éternellement. Qu'il leur faudrait déménager encore et encore, pour éviter les soupçons. Que de frère cadet, Curtis deviendrait frère aîné, son père, peut-être même son grand-père aux yeux d'autrui.
Mais tout ça, c'était pour plus tard. En attendant, Curtis et Ethel allaient pouvoir vivre. Enfin libres. Libres d'être qui ils souhaitaient être. Libres de la violence, des coups, des humiliations. Libres des contraintes familiales. Enfin libres.
J'ai tout simplement dévoré ta fiche ! Et pour moi qui connaît ta plume depuis un bon paquet d'années je peux affirmer qu'elle s'est affinée et pour le meilleur !
Ta fiche est belle et j'ai surtout beaucoup apprécié le lien avec Ethel et je suis impatiente de le voir joué en RP !
Tu es évidemment, et avec un plaisir non feint, VALIDE la Peluche ! Have fun en RP mon biquet
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